Traditional wildlife conservation methods and attitude towards wildlife conservation are key for the success of wildlife conservation intervention. This study examined awareness of traditional wildlife conservation measures and socio‐demographic fac...
Traditional wildlife conservation methods and attitude towards wildlife conservation are key for the success of wildlife conservation intervention. This study examined awareness of traditional wildlife conservation measures and socio‐demographic factors associated with attitudes towards wildlife conservation among the Maasai communities living in Enkusero Sampu Conservancy (ESC) in Kajiado County, Kenya. Data were based on a cross‐sectional household survey conducted from 02 February to 23 March 2018, among 278 heads of households. Analysis entails cross‐tabulation with chi‐square test and estimation of a multivariate logistic regression model. Awareness of traditional wildlife conservation methods and attitude towards wildlife conservation were significantly (p < 0.05) associated with gender and household size. Heads of household who were aware of traditional wildlife conservation methods were aged 50 or more years. While people from smaller household size (<6 persons) were more likely to have a positive attitude towards wildlife conservation. Those who experienced livestock predation or crop destruction by wild animals were less likely to have a positive attitude towards wildlife conservation. The findings underscore the need for conservation managers to factor in local people's traditional knowledge and attitudes to foster sustainable wildlife conservation in areas surrounding and within wildlife conservation areas.
Les méthodes traditionnelles de conservation de la faune et l'attitude envers la celle‐ci sont essentielles pour le succès des interventions de conservation de la faune. Cette étude a examiné la connaissance des mesures traditionnelles de conservation de la faune et les facteurs sociodémographiques associés aux attitudes à l'égard de celle‐ci au sein des communautés Massaï vivant dans la zone du projet Enkusero Sampu Conservancy (ESC), dans le comté de Kajiado, au Kenya. Les données étaient basées sur une étude transversale menée auprès des ménages du 02 février au 23 mars 2018 parmi de 278 chefs de ménage. L'analyse implique un croisement entre le test du chi carré et l'estimation d'un modèle de régression logistique multivariée. La connaissance des méthodes traditionnelles de conservation de la faune et l'attitude envers la conservation de la faune étaient en grande partie (p < 0.05) associées au sexe et à la taille du ménage. Les chefs de famille qui connaissaient les méthodes traditionnelles de conservation de la faune étaient âgés de 50 ans ou plus, tandis que les personnes faisant partie d’un ménage de plus petite taille (<6 personnes) étaient plus susceptibles de faire preuve d’une attitude positive à l'égard de la conservation de la faune. Les personne ayant subi les conséquences de la prédation du bétail ou de la destruction des cultures par les animaux sauvages étaient moins susceptibles d'avoir une attitude positive à l'égard de la conservation de la faune. Les résultats soulignent la nécessité pour les gestionnaires de la conservation de prendre en compte les connaissances et les attitudes traditionnelles des populations locales pour favoriser la conservation durable de la faune dans les zones environnantes et au sein des zones de conservation de la faune.