Human encroachment on wildlife habitats is leading to increased fragmentation; hence, there is an increasing focus on improving connectivity between remaining habitat. Large, wide‐ranging species such as the African elephant, (Loxodonta africana), a...
Human encroachment on wildlife habitats is leading to increased fragmentation; hence, there is an increasing focus on improving connectivity between remaining habitat. Large, wide‐ranging species such as the African elephant, (Loxodonta africana), are particularly vulnerable due to their extensive habitat requirements. Wildlife corridors have been created to facilitate movement, with little knowledge to date on whether they serve their intended function as transit routes, or whether they simply extend the available habitat for occupancy. We collected data on elephant behaviour in the Mount Kenya Elephant Corridor, with the aim of quantifying the utility of the corridor. A grid of 25 camera traps was used to survey the 478 ha corridor over 11 weeks. Cameras recorded over 43,000 photos with 694 separate events triggered by elephants. Patterns of use varied spatially and temporally, indicating that certain areas were treated as habitat extension, while others were predominantly for transit. These differences were likely due to variation in vegetation cover and levels of human disturbance. Corridor use differed amongst individuals, suggesting that use may depend on both the characteristics of the corridor itself and the social or resource needs of individual elephants.
L'envahissement des habitats naturels par les hommes entraîne un accroissement de la fragmentation, et l'on s'intéresse de plus en plus à l'amélioration de la connectivité entre les habitats restants. Des espèces de grande taille, qui font de grands déplacements, comme les éléphants Loxodonta africana sont particulièrement vulnérables parce qu'elles ont besoin de grands espaces. Des corridors ont donc été créés pour faciliter les déplacements, sans que l'on sache bien, jusqu’à présent, s'ils remplissent bien leur fonction de voies de transit ou s'ils agrandissent simplement l'habitat disponible. Nous avons récolté des données sur le comportement des éléphants dans le Corridor des éléphants du mont Kenya, afin de quantifier l'utilité de ce corridor. Un réseau de 25 pièges photographiques a permis de surveiller les 478 ha de ce corridor pendant 11 semaines. Les appareils ont enregistré plus de 43,000 photos et 694 événements différents ont été déclenchés par des éléphants. Les schémas d'utilisation variaient dans l'espace et le temps, ce qui veut dire que certains endroits étaient considérés comme une extension de l'habitat alors que d'autres servaient surtout au passage. Ces différences étaient probablement dues à des variations du couvert végétal et au niveau de perturbations humaines. La fréquentation du corridor différait selon les individus, ce qui suggère que l'utilisation peut dépendre des caractéristiques du corridor lui‐même et des besoins sociaux ou de ressources de chaque individu.