Recent anthropological scholarship on marriage in South Asia has chronicled a shift towards companionate marriage, with ideals of companionate conjugality becoming central to middle‐class self‐representations. However, the role of child‐bearing ...
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2019년
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1359-0987
1467-9655
SCOPUS;SSCI
학술저널
778-792 [※수록면이 p5 이하이면, Review, Columns, Editor's Note, Abstract 등일 경우가 있습니다.]
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Recent anthropological scholarship on marriage in South Asia has chronicled a shift towards companionate marriage, with ideals of companionate conjugality becoming central to middle‐class self‐representations. However, the role of child‐bearing ...
Recent anthropological scholarship on marriage in South Asia has chronicled a shift towards companionate marriage, with ideals of companionate conjugality becoming central to middle‐class self‐representations. However, the role of child‐bearing and fertility within these marriages, as emerging life projects related to new family ideals, has not received much attention, even as literature on India has recorded extensive family concern with fertility. In this article, I focus on the endocrine disorder polycystic ovary syndrome (PCOS) – one of the leading causes of female infertility world‐wide – to examine emerging conceptions of fertility and intimate modernities among the urban middle class in India. I argue that a comparatively limited concern with fertility forms a part of this class's self‐representations and practices of distinction. Such attitudes to fertility, enabled by new orientations towards medical risk and ideals of companionate marriage, also function as markers of the emerging ‘modern’ subjectivity of this class.
Ils ne pensent à fonder une famille qu'après la trentaine : subfertilité sexuée et émergence de modernités intimes en Inde
Résumé
Une récente étude anthropologique sur le mariage en Asie du Sud rapporte une tendance en faveur du mariage entre égaux, l'idéal de la conjugalité homogame devenant central dans la représentation que la classe moyenne se fait d'elle‐même. Cependant, le rôle de la procréation et de la fertilité au sein de ces mariages – à concevoir en tant que projets de vie émergents liés à de nouveaux idéaux familiaux – n'ont pas reçu beaucoup d'attention, alors même que la littérature sur l'Inde fait état d'une grande préoccupation envers la fertilité au sein des familles. Dans cet article, je me concentre sur le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un trouble endocrinien et l'une des principales causes de l'infertilité féminine dans le monde, afin d'examiner les conceptions émergentes de la fécondité et des modernités intimes parmi la classe moyenne urbaine en Inde. Je soutiens qu'une préoccupation relativement restreinte en matière de fertilité vient s'inscrire dans la représentation de soi et dans les codes de distinction pratiqués par cette classe. De telles attitudes vis‐à‐vis de la fertilité, rendues possibles par de nouvelles attitudes face au risque médical et de nouveaux idéaux de mariage conjugal, constituent également des indicateurs de la nouvelle subjectivité « moderne » de cette classe.