The trade‐off literature asserts that managers weigh the direct benefits of tax avoidance against the associated nontax costs. This literature implies each firm has a unique optimal level of tax avoidance that balances these costs and benefits. Our ...
The trade‐off literature asserts that managers weigh the direct benefits of tax avoidance against the associated nontax costs. This literature implies each firm has a unique optimal level of tax avoidance that balances these costs and benefits. Our study is the first to document how quickly the average firm moves toward its optimal level of tax avoidance. We find that the typical firm converges toward its optimum at a rate that ranges from approximately 69 to 84 percent over a three‐year period, depending upon model specifications. Consistent with asymmetric levels of frictions across the tax avoidance distribution, we find the speed of adjustment is greater for firms below their optimal level of tax avoidance than for firms above. We perform additional cross‐sectional analyses to provide insight into some of the frictions that prevent firms from adjusting completely to their optimal level of tax avoidance. We generally find growth firms exhibit slower adjustment speeds and provide limited evidence that both multinational firms and income‐mobile firms exhibit faster adjustment speeds.
Avec quelle rapidité les sociétés progressent‐elles vers leur niveau optimal d’évitement fiscal?
Selon les écrits sur le compromis, les gestionnaires évaluent les avantages directs de l’évitement fiscal par rapport aux coûts non fiscaux qui y sont associés. Cette affirmation suppose que chaque société a son propre niveau optimal d’évitement fiscal, niveau auquel ces coûts et ces avantages s’équilibrent. L’étude des auteurs est la première à documenter la rapidité avec laquelle la société moyenne s'achemine vers son niveau optimal d’évitement fiscal. Les auteurs constatent qu'une société progresse habituellement vers cet optimum à un rythme qui se situe grosso modo entre 69 pour cent et 84 pour cent de l’écart à combler entre ses niveaux réel et optimal d’évitement fiscal en une période de trois ans, selon les caractéristiques du modèle. Compte tenu de l'asymétrie des degrés de friction dans la distribution des niveaux d’évitement fiscal, les auteurs constatent que la rapidité de la progression est plus grande dans le cas des sociétés qui se situent au‐dessus que dans celles qui se situent au‐dessous de leur niveau optimal d’évitement fiscal. Ils procèdent à des analyses transversales supplémentaires afin de recueillir des données sur certaines des frictions qui empêchent les sociétés d'atteindre leur niveau optimal d’évitement fiscal. De façon générale, les auteurs constatent que les sociétés en croissance progressent plus lentement vers ce niveau optimal et relèvent une quantité limitée de données attestant que les sociétés multinationales et les sociétés dont la mobilité du revenu est grande progressent vers ce niveau optimal plus rapidement.