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      • KCI등재

        ‘문화번역’-‘번역문화’-‘언어ㆍ문화번역’ 그리고 ‘론’

        조재룡 한국비교문학회 2022 比較文學 Vol.- No.86

        ‘La traduction de la culture’ examine comment traduire la culture. Elle s’associe à la méthodologie de la traduction. Les deux méthodes principales de traduction étaient la traduction dite directe et la traduction indirecte, mais elle sont aussi diverses que des textes. ‘La culture de la traduction’ signifie le climat culturelle de la traduction. Il s’agit de savoir comment la culture d'un pays reconnaît la traduction et ‘l’étrangeté’ de l’autre dans la traduction. La ‘théorie’ est l'épistémologie, qui est une façon de réfléchir l'histoire de la traduction. ‘La théorie de la traduction de la culture’ veut dire la ‘méthode’ ou le ‘moyen’ pour traduire la culture. Elle est l'acte de comprendre le sens culturel inhérent au langage, au comportement et aux valeurs des autres et de créer un sens adapté au contexte. Etant l'attitude ou l'idéologie d'accepter la traduction, ‘La théorie de la culture de la traduction’ rencontre l'étude de ‘l'horizon traductif’, qui signifie “l'ensemble des paramètres langagiers, littéraires, culturels et historiques qui « déterminent »"(Berman). ‘La théorie de la culture de la traduction’ étudie comment la culture d'un pays voit-elle la traduction, comment évalue-t-elle et reconnaît-elle la traduction dans son ensemble. Elle prétend que la traduction contribue à ‘créer la néologisme‘ et à même ‘renforcer de la grammaire coréenne’, ou que la tâche du traducteur contribue à ‘la renaissance de sa langue et de sa culture’ par la traduction. ‘La théorie de la traduction de la culture’ révèle l'attitude que la traduction peut prendre face à l‘étrangeté d'autres cultures. La surgissement de l‘étrangeté culturelle dans la traduction apparaît notamment dans les proverbes, les images uniques et les formes littéraires qui contiennent l'unicité indélébile d'une culture particulière. ‘문화번역’은 번역의 방법론을 결부시킨다. 직역과 의역 두 가지가 번역의 주된 방법론이었으나, 번역의 방법은 텍스트만큼 다양하다. ‘번역문화’는 번역의 문화적 ‘풍토’를 의미한다. 한 나라의 문화가 어떻게 번역을 인식하고 있으며 인식해왔는지, 어떻게 타자의 ‘낯섦’을 번역에서 인식하고 있으며, 인식해왔는지 그 전반을 고찰한다. ‘이론’은 인식론으로, 번역의 역사성에 대한 고찰 방식이다. ‘문화번역론’은 문화를 번역하는 ‘방법’이나 ‘방식’을 의미한다. ‘문화번역론’은 타자의 언어, 행동 양식, 가치관 등에 내재한 문화적 의미를 파악하여 ‘맥락’에 맞게 의미를 만들어내는 행위이다. ‘번역문화론’은 번역을 받아들이는 태도나 이데올로기등을 의미하며, “번역가의 사고, 느낌, 행동을 ‘결정’하는 언어적ㆍ문학적ㆍ문화적ㆍ역사적 요인들의 총체”(베르만)를 의미하는 ‘번역 지평’ 연구와 만난다. ‘번역문화론’은 한 나라의 문화가 번역을 어떻게 바라보고 번역 전반을 어떻게 평가하며 인식하는지를 연구한다. 번역문화론은 번역이 ‘신어의 창출’과 ‘한국어 문법의 보강’을 이뤄낸다거나, 번역가의 임무가 번역을 통해 ‘자국의 언어-문화의 부흥’ 에 이바지한다고 주장한다. ‘문화번역론’은 타문화의 낯섦과 마주하여 번역이 취할 수 있는 태도를 드러낸다. 번역에서 문화적 낯섦은 특히 특정 문화의 지워질수 없는 고유성을 담고 있는 속담이나 고유한 이미지, 문학적 형식 등에서 드러난다.

      • KCI등재

        학부 번역교육의 목표: 쟁점과 제안

        이향 ( Lee Hyang ) 한국프랑스어문교육학회 2016 프랑스어문교육 Vol.55 No.-

        L'enseignement de la traduction dans les écoles professionnelles a un objectif clair. Il s'agit de former des professionnels en les dotant d'une compétence traductive qui leur permettra de faire face à la diversité des situations de traduction. Or, du fait de contingences multiples (niveau de langue des étudiants, cadre général de l'enseignement …), cet objectif est difficilement atteignable dans le cadre de l'enseignement de la traduction au niveau universitaire. Pourtant, ce fait est souvent négligé, voire ignoré, et on a continué, sans trop de réflexion, à appliquer dans les cours de traduction universitaires le modèle mis en place pour la formation professionnelle. Cette étude a pour but de revenir sur une telle approche et de réfléchir sur l'objectif et les enjeux propres à l'enseignement de la traduction au niveau universitaire. Elle se compose de trois parties. Les objectifs affichés par ces programmes ou ces cours de traduction sont d'abord présentés, et les discussions autour de l'objectif de l'enseignement de la traduction au niveau universitaire sont analysées. Ce faisant, leurs a priori cachés souvent trop ambitieux et irréalistes sont aussi étudiées de manière critique, en particulier le caractère problématique de la tentative d'expliquer la raison d'être de ces cours de traduction par la demande du marché. Les principales lacunes des études précédentes étant révélées au cours de la première partie, les travaux nécessaires pour les combler sont proposés dans la deuxième. Il faut, surtout et avant tout, éviter d'amalgamer les contextes extrêmement variés dans lesquels s'effectue l'enseignement de la traduction. La situation des départements d'anglais ne peut pas être généralisée aux départements où sont enseignées les autres langues. Il faut ensuite essayer de réfléchir sur l'enseignement de la traduction sous une autre perspective que celle de la formation professionnelle. Dans la troisième partie, quelques pistes de réflexions sont avancées. La possibilité d'imaginer un enseignement de la traduction qui ne soit pas limité à la formation des professionnels est discutée. L'apprentissage de la traduction en tant qu'outil didactique utile pour aiguiser la sensibilité à la langue et à la culture de l'autre est proposé. Ainsi le cours de traduction se transformerait-il en un espace d'éducation à une culture générale permettant à son tour de mieux réfléchir aux vrais enjeux que représente la traduction à notre époque de foisonnement des échanges interculturels.

      • KCI등재

        번역평가표를 활용한 학부 번역수업 설계

        박선희 ( Park Sunheui ) 한국프랑스어문교육학회 2016 프랑스어문교육 Vol.55 No.-

        Cet article propose un programme de cours de traduction pragmatique, telle que pratiquée par les professionnels, pour les étudiants en premier cycle, en présentant une grille d'évaluation que les enseignants peuvent utiliser pour évaluer les textes traduits par les apprenants. En cours de traduction pragmatique qui se situe à mi-chemin entre la traduction didactique et la traduction professionnelle, sont enseignées les théories de la traduction, en particulier celles du sens et de « skopos », ainsi que la stylistique comparée, à l'appui d'un briefing et d'une grille d'évaluation de la traduction. Le briefing de la traduction comprend les donnés sur le texte à traduire y compris son objectif de traduction. La grille d'évaluation permet à l'enseignant d'évaluer systématiquement et efficacement les traductions des apprenants, qui, de leur côté, peuvent se faire une idée des compétences qu'il leur faudra améliorer. Les erreurs de traduction présentées dans le présent article nous suggèrent les points sur lesquels il faut insister dans les cours de traduction, selon la finalité de la traduction.

      • KCI등재

        대학의 번역강의 내용개발 연구 - 프랑스어 중급 학습자의 번역물 평가 분석을 중심으로 -

        황순희 한국프랑스어문교육학회 2010 프랑스어문교육 Vol.33 No.-

        Cette étude vise à développer le contenu du cours de traduction universitaire et à scruter les méthodes évaluatives de la qualité de la traduction en analysant les traductions produites par l'apprenant (désormais, produits). La traduction en formation doit différer de celle professionnelle par les quatre points suivants : l'objectif de l'enseignement, le contenu de l'enseignement, la méthode utilisée de l'enseignement, et l'évaluation sur les produits. Nous avons analysé les produits en traduction franco-coéenne et celle contrastive franco-coréenne, en établissant chacun des deux critères de « typologie du contresens » ainsi que de « traduction créative » pour le premier, et ceux de « faute de traduction faite par le traducteur professionnel » ainsi que de « l'intervention du traducteur professionnel » pour le dernier. L'analyse de l'exercice de la traduction franco-coéenne montre que l'apprenant fait des erreurs du sens lexical et celles d'au delà des items lexicaux. Ce qui résulte d'une part de la polysémie des items lexicaux et d'autre part du registre de langue en traduction. Quand on s'en tient à la traduction contrastive franco-coréenne, il faudrait développer le contenu du cours en profondeur ainsi que les méthodes de l'enseignement. A travers cet exercice, l'apprenant est capable non seulement d'acquérir la compétence linguistique, mais aussi d'appréhender la faute de traduction par le traducteur, l'aspect des stratégies de la traduction, et l'intervention du traducteur. 번역행위와 번역물의 역사는 문명의 시작만큼 오래되었지만, 번역 traduction이 체계적인 학문분야로 등장하기 시작한 것은 1950년대 말이다. 이후 다양한 번역 방법론과 번역과정의 모델에 관한 연구가 지속적으로 이어지고 있다. 번역분야와 관련하여 국내 대학의 학부과정에는 최근 10여 년 전부터 통번역학과가 다수 개설되었고, - 물론 대부분이 영한, 한영 전공 과정이지만 - 다양한 교육과정이 개발되었다(김련희 2001, Cho 2009, Nam 2009). 이러한 현상은 전문 통·번역사를 양성하려는 통번역 교육과정 개설의 일차적 목표와는 무관하게 대학 졸업 이후 취업 및 진로 결정에 자유로운 외국어, 특히 영어 구사능력 compétence linguistique이 매우 중요하다고 여기는 현실적 이유가 크게 작용한 탓이다. 그러나 이러한 현실적 이유를 고려하지 않더라도 번역은 외국어 학습에서 언어학습자가 반드시 거치는 필수적인 과정으로, 학습자에 의한 번역과정은 자신이 학습한 내용을 스스로 확인하고 자가진단하는 중요하고도 기초적인 활동이다. 따라서 외국어 학습자를 대상으로 한 번역교육은 전문 번역가 양성을 위한 번역교육과는 분명히 차별화된 학습목표와 내용, 교육방법, 평가방법 등이 마련되어야 한다. 이 논문은 중급 이상의 프랑스어 능력을 지닌 학습자를 대상으로 하는 대학의 번역강의 내용 및 방법개발과 효율적인 설계를 위해 계획되었다. 아울러 학습자가 직접 산출한 번역물을 분석 평가하여 보다 효율적인 강의 내용개발의 기초 연구로 삼고자 한다. 응용 언어학 linguistique appliquée 연구의 연장선 상에서 설계된 번역강의는 먼저 ‘학습목표는 무엇으로 해야 할 것인가?’, ‘무엇을 강의할 것인가?’, ‘어떻게 교육할 것인가?’, ‘어떻게 평가할 것인가?’ 등의 제 문제와 직면하게 된다. 이 논문의 목적은 다음 두 가지이다. 첫째, 이 연구는 대학 번역강의에 활용 가능한 강의모형 및 내용개발을 위한 기반연구로 한 학기 동안 진행한 전공생 대상의 번역강의 내용과 학습자의 번역활동 사례를 실증적으로 분석한다. 보다 구체적으로 번역강의의 세부적 내용을 소개함과 동시에 학습자의 번역연습 결과물을 기초로 발견된 ‘오류 erreur및 오역 contresens; faux-sens; faute de traduction’ 유형의 분석과 평가를 통해 보다 효율적인 번역강의 내용을 제안한다. 둘째, 번역강의에서 학습 결과물에 대한 ‘평가 évaluation’는 그 어떤 강의에 비해 보다 효율적이고 세부적인 평가기준과 방법이 요구된다. 학습자의 번역연습은 ‘실용번역 traduction instrumentale/pragmatique’ 영역으로 국한하고, 중간고사 이전에는 ‘불한번역 traduction franco-coréenne’을, 이후에는 ‘불한 대조번역 traduction contrastive franco-coréenne’ 연습을 시행하며, 학습자가 번역 결과물을 발표 exposé형식으로 표현하게 한다. 또한, 발표 직후 교수자는 학습자에게 즉각적인 피드백 rétroaction을 제시하여 동료들 간의 논의를 유도하도록 한다. 이러한 번역연습에 대한 평가는 <불한번역>의 경우, 학습자가 직접 산출한 번역 결과물에 대해 ‘오류유형 분석 평가’와 ‘창의적 번역 평가 évaluation de la traduction créative’로 나눠 실시한다. 그리고 <불한 대조번역> 평가는 ‘전문 번역자의 오류 및 오역 분석’과 ‘번역가의 개입’을 추출, 분류하여 평가하게 된다. 논문의 구성은 다음과 같다. 2장에서는 번역강의 내용개발을 위해 기반이 되는 제반 요소를 고찰한다...

      • KCI등재

        프랑스어로 번역된 한국소설에 있어 번역본 간의 차이에 관한 연구

        김경희(KIM, Kyung-Hee) 프랑스학회 2008 프랑스학연구 Vol.46 No.-

        Dans l'article précédent, nous nous sommes proposé de comparer différentes versions françaises de plusieurs oeuvres littéraires coréennes. Nous avons choisi huit oeuvres ayant chacune deux versions différentes, soit 16 textes au total. Nous avons analysé les traductions selon les deux critères suivants : équivalence de la forme, et équivalence du contenu, avec le texte original. Cette fois-ci, nous avons analysé les mêmes textes du point de vue de leur acceptabilité. Pour les analyser nous avons appliqué trois critères : existence de fautes grammaticales, traduction littérale excessive et traduction libre excessive. Pour ce qui est des fautes de grammaire, meme si nous avons pu observer des différences selon les versions, toutes les traductions en comportaient, quelle que soit la nationalité du traducteur, et quel que soit le nombre des traducteurs. Il est à noter que de telles fautes ont été trouvées même dans les traductions faites par un(e) francophone. Or de telles fautes, à supposer qu'elles soient de simples fautes coquilles, sont inadmissible dans une traduction soignée. A l'instar des fautes de grammaire, de trop nombreuses traductions littérales ont été relevées. Il semble naturel de rencontrer beaucoup de traductions littérales lorsque le traducteur a manifestement aspiré à produire à une traduction globalement littérale de l'oeuvre, et que des traductions libres excessives se rencontrent au sein de textes dont le traducteur a visiblement voulu donner une traduction globalement libre. Or, dans nos corpus, nous avons relevé des traductions littérales excessives dans des oeuvres traduites plutot librement et, vice versa, des traductions libres en trop grand nombre dans des oeuvres dont le traducteur avait semblé souhaiter donner une traduction plutot littérale. Quoique moins nombreuses que les traductions littérales, il est à noter que des traductions libres excessives figuraient dans la plupart des traductions. Parmi les 16 textes considérés, deux comportaient à la fois des traductions littérales excessives et des traductions libres excessives. Huit oeuvres contenaient des fautes de grammaire et des traductions littérales ou libres en trop grand nombre. De telles traductions sont dans ce cas loin d'être perfectionnées. Nous avons remarqué que les traductions ayant des problèmes du point de vue de l'acceptabilité correspondaient à celles présentant des déficiences du point de vue de l'équivalence avec le texte original dans notre article précédent. Il est difficile de tirer des statistiques de nos corpus car ils ne sont pas nombreux mais d'après notre analyse du point de vue de l'acceptabilité, comme dans l'analyse de notre article précédent, il n'est pas possible de dire qu'une traduction faite par une personne de telle nationalité est meilleure qu'une autre. Il est idéal à court terme que la traduction en français d'oeuvres littéraires coréennes soit confiée à des francophones ayant une profonde connaissance de la langue et de la culture coréennes. Mais dans l'état actuel des choses, où peu de personnes paraissent répondre à ces critères, la meilleure façon d'obtenir une bonne traduction est de recourir à deux personnes de nationalités différentes : le traducteur coréen traduit d'abord avec une bonne compréhension du texte original, le traducteur francophone, doté d'une compétence littéraire, révise le texte. A lo

      • KCI등재

        진학문(秦學文)과 모파상 Maupassant - 1910년대의 프랑스 소설 번역에 대한 고찰

        김준현 한국프랑스학회 2011 한국프랑스학논집 Vol.75 No.-

        L’intérêt principal de cette étude porte sur l’examen précis des oeuvres françaises traduites en coréen avant l’Indépendance. Etant considérées comme une double traduction ou comme une simple transposition, ces oeuvres ont souffert d’un préjugé défavorable et n’ont généralement pas attiré l’attention jusqu’ici. Cette étude visant à réévaluer leur statut appelle nécessairement les trois considérations préliminaires suivantes. Tout d’abord, il faut tenir compte des circonstances de l’époque. Très peu d’œuvres françaises ont été introduites en Corée et aucune théorie sur la traduction n’existait alors. Les premiers traducteurs, eux-mêmes précurseurs, ont ignoré l’abord de l’oeuvre originale et ont été confrontés à de très nombreuses contraintes dans leur travail. Ensuite, avant de repérer et critiquer des erreurs commises dans la traduction, une vérification devra être opérée. Il s’agira de comparer le texte original en français avec les traductions japonaises ou anglaises dont les traducteurs se sont servis dans leur travail. Enfin, il faut prendre en considération la façon dont les premiers traducteurs réagissent à ces nouvelles expériences et ceux qu’ils n’ont pas pu saisir du texte original, leur texte de base n’étant pas forcément une traduction fidèle. Afin de répondre à toutes ces questions, nous avons d’abord évoqué l’histoire de la réception des romans français de l’Ouverture du pays aux années 1910. L’examen de La Jeunesse, la revue la plus active de l’époque qui publie pour la première fois un conte de Maupassant et l’action de Choi Nam-Sun, furent propices à cette approche. La partie suivante présente la carrière de Jin Hak-Mun en tant que traducteur et auteur. Comptant au nombre des élites intellectuelles de l’époque, connaisseur de la langue anglaise, japonaise et russe, il traduit Le pain maudit de Maupassant en 1917. Avant l’examen de son travail, nous avons relevé les critiques sur ce premier traducteur de Maupassant. Cette observation est suivie par l’étude comparative de la réception de Maupassant au Japon. La dernière partie examine en détail la traduction de Jin Hak-Mun en la comparant à l’œuvre originale ainsi qu’aux traductions japonaises et anglaises qu’il a pu utiliser. A travers sa traduction, nous avons pu constater que son cas illustre le destin des premiers traducteurs contraints de faire une traduction à partir des œuvres dans une autre langue. Ne pouvant pas être ainsi considérée comme une véritable traduction, leur travail reste assez flou. La transmission d’un contenu insuffisant et d’un sens peu clair fut la tendance de traduction à l’époque; ce qui caractérise la réception de la littérature française de ces années-là. Par ailleurs, il faut souligner que l’importance ne réside pas dans la question des doubles traductions ou de mauvaises traductions, mais dans le fait que les premiers traducteurs aient servi une autre traduction ne reflétant plus la subtilité de l’intention de l’auteur. Ainsi, leur travail aboutit au résultat d’une double traduction, dans un sens large. En fait, les problèmes causés par «la double traduction» se retrouvent souvent dans les traductions ultérieures: ‘créer une traduction’, ‘préférer décrire la quotidienneté au lieu de chercher à transmettre la véritable intention de l’auteur’, ‘ne pas traduire des mots compliqués ou propres à l’auteur’, ‘ne pas s’atteler à la recherche de mots correspondant dans sa langue maternelle’. Tout ce constat nous amène à revenir sur l’examen précis et documenté du texte de base, en fonction de chaque traducteur. Cette méthodologie contribuera ainsi à consolider les connaissances historiques de la traduction en Corée du Sud.

      • KCI등재

        소통과 번역

        신정아(SHIN, Jung-A) 프랑스학회 2008 프랑스학연구 Vol.46 No.-

        Notre étude a pour but de mettre en lumière les propositions de Georges Steiner sur la traduction, à travers son ouvrage mémorable intitulé Après Babel. Cet ouvrage postule que la traduction est, formellement et pragmatiquement, implicite dans tout acte de communication, dans l'émission et la réception de tous les modes de sens. Selon Steiner, “comprendre, c'est déchiffrer” et “entendre une signification, c'est traduire.” Dans la mesure où les hommes vivent la situation dite de Babel, ils se livrent à chaque instant à un acte d'interprétation aux mutilples facettes. La notion d'interprétation utilisée par Steiner dépasse ainsi largement le champ lexical que comprend la théorie interprétative propagée par les traductologues de l'ESIT. En plus, le fait que Steiner n'exclut pas la communication à l'intérieur d'une langue du domaine de la traduction le distancie également des propos de Jakobson sur la traduction et de la théorie de la traduction forgée par Nida. Pour Steiner, il n'existe pas de théorie de traduction. La traduction n'est qu'un “art exact”. Aussi, pour décrire le processus de la traduction, il propose le modèle d'un mouvement herméneutique à quatre temps : élan initial, agression, incorporation, réciprocité ou restitution. Dans le processus de la traduction, toute compréhension débute donc par un élan de confiance. Le traducteur admet par avance qu'il doit y avoir quelque chose dans l'autre façon de dire, à savoir dans le texte à traduire. L'agression succeed à l'élan. Le traducteur aborde une étape d'incursion et d'extraction. Il envahit, extrait et rapporte. La troisième phase est incorporation au sens fort du terme. L'importation d'une signification ou d'une forme, le passage au concret ne se font pas dans le vide. Enfin, pour accomplir le processus de la traduction, il ne faut pas négliger la part de perte ou de déséquilibre qui sera causée inévitablement par l'acte de traduire. Pour se placer sur un pied d'égalité entre l'original et la traduction, le traducteur s'efforce donc tout au long de ce long processus à une herméneutique de l'élan, de la pénétration, de la mise en forme et de la restitution. Malgré son originalité et l'importance qu'il prend dans les discours sur la traduction, il est vrai que quelques thèses avancées dans Après Babel sont aujourd'hui sujettes à de nombreuses critiques. Il n'en reste pas moins que Georges Steiner fit de la traduction un élément faisant partie de la condition humaine.

      • KCI등재

        번역의 해석학적 쟁점 :해석과 번역의 수렴점과 발산점을 중심으로

        윤성우 한국하이데거학회 2018 현대유럽철학연구 Vol.0 No.48

        Contrairement à l'importance humaniste de traduction et à sa potentialité , la non-visibilité de la traduction et des traducteurs, c'est-à-dire les rôles et le statut de la traduction et des traducteurs cachés ou dévalués n'est pas le seul problème d’aujourd'hui. Dans cet article, nous essayons de traiter les problèmes herméneutiques ou les capacités de traduction basés sur cette conscience en termes de corrélation avec celle d '«interprétation». Plus spécifiquement, il traite du problème de l'objet de l'interprétation/traduction, du problème de l'objectif d'interprétation/traduction et du caractère éthique de l'interprétation/traduction. Au niveau du problème de l'objet, nous révélons que l'objet commun est un langage ou un texte. Au niveau du problème du but, beaucoup diraient, sans doute, que le but commun est l'extraction du sens, la médiation du sens, ou la (re)mise en oeuvre du sens, mais nous insistons sur le fait que le 'sens' n'est pas tout dans l'interprétation ou la traduction. En particulier, dans la traduction, nous soulignons que nous avons besoin de traduire même les techniques accumulées et la maniére du texte original dans lequel le sens est exprimé, plutôt que de reproduire le sens des textes originaux. Il est également suggéré qu'un texte sans interprétabilité n'est pas un vrai texte à interpréter. En termes de questions éthiques, l'interprétation/traduction impose l'interprète/ traducteur à s’ouvrir sur des rencontres de l'autre qui pourrait les bouverser. Après tout, à travers l'interprétation/traduction, le sujet décentré se poursuit. 번역이 가지는 인문학적 중요성과 그 역량에 비하면 번역과 번역자의 비가시성, 즉 철저하게 번역과 번역자의 역할과 위상이 숨겨져 있거나 평가절하 되는상황은 어제 오늘의 일이 아니다. 본 논문은 이런 문제의식을 바탕으로 번역이가지는 해석학적 쟁점이나 함의를 ‘해석’의 그것과 상관관계의 관점에서 다루고자 한다. 보다 구체적으로는 해석/번역의 대상의 문제, 해석/번역의 목표의 문제, 해석/번역의 윤리적 성격의 문제를 다루게 된다. 대상의 문제 차원에서는그 대상은 언어 또는 텍스트라는 점을 밝힌다. 목표의 문제 차원에서는 의문의여지없이 많은 사람들은 의미의 추출이나 의미의 매개, 의미의 (재)구현라고 말할 것이지만 필자는 언어와 그 언어의 해석이나 번역에서 그 ‘의미’가 전부는아니라고 주장한다. 특히 번역에서는 원문의 의미를 재현하는 것을 넘어서서의미가 표현되는 원문의 방식과 축적된 기법에 이르기까지 번역문 속에서 옮겨야 한다는 점을 강조한다. 아울러 해석됨직함이 없는 작품은 진정한 작품이 아니라는 점도 제안해 본다. 윤리의 문제 차원에서 해석/번역은 모두 텍스트와의만남을 통해 해석자/번역자를 제약하고, 자신을 전복시키는 자신 아닌 것, 즉타자를 그대로 받아들이고 견디는 열린 주체, 즉 탈중심적 주체를 모색한다는점을 밝힌다.

      • KCI등재

        번역, 차이의 글쓰기 -말놀이 번역을 중심으로

        정혜용 ( Hye Yong Jung ) 한국불어불문학회 2011 불어불문학연구 Vol.0 No.86

        Ce travail consiste a reflechir sur la nature de l`ecriture nommee “traduction” a partir de l`analyse de la traduction des jeux de mots releves dans Zazie dans le metro de Queneau. En effet, les jeux de mots sont souvent invoques en faveur de l`intraduisibilite tant par les praticiens que par les theoriciens : si cette acrobatie langagiere sert aux premiers a excuser leur incompetence, elle sert aussi aux derniers pour etayer le mythe de l`intraduisibilite. Or, si une mauvaise traduction produite par un mauvais traducteur prouvait l`intraduisiblite, une bonne traduction produite par un bon traducteur prouverait la traduisibilite tout autant : qu`elle aboutisse a l`intraduisiblite ou a la traduisibilite, la tentative d`elucider la question a partir de tels facteurs contingents est necessairement faible dans le raisonnement. Le lien inseparable entre langue et pensee, ≪les visions du monde≫, la difference fonciere entre langues, etc. servent souvent d`arguments aux partisans de l`intraduisibilite. Toutes ces idees qu`ils avancent sont tournees vers la non-conformite entre langues et entre cultures. Si la traduction est consideree comme production du meme texte, la traduction ne surmontera jamais cet obstacle, soit la non-conformite langagiere et culturelle que les tenants de l`intraduisibilite imposent comme condition initiale ; dans cette optique, la traduction, une tentative irreelle de rendre l`impossible possible, apparait naturellement une ecriture vouee a l`avortement Cependant, l`argument pour l`intraduisibilite peut devenir aussi l`argument contre l`intraduisibilite. C`est justement la non-conformite de deux langue-culturesqui donne la raison d`etre a la traduction. Si deux langue-cultures se superposaient exactement, il n`existerait aucun espace entre deux langue-cultures ou le sujet traduisant pourrait s`introduire et ou son activite traduisante pourrait se deployer. La traduction, cette ecriture particuliere, n`est pas fondee sur le principe d`identite ni sur le principe de repetition. La traduction des jeux de mots qui denie le principe du me.me montre d`une maniere dramatique et extre.me que la traduction est une ecriture nee de la difference, celle entre la langue de ce cote et la langue de l`autre cote, celle entre la culture de ce cote et la culture de l`autre cote, celle entre l`auteur et le traducteur, deux sujets ecrivants. Le sujet traduisant ne repete pas le texte de l`auteur. En penetrant et en se faufillant dans l`espace informe entre deux langue-cultures marque par la difference fondamentale, le sujet traduisant tisse brin par brin pour produire sa propre texture. Le texte traduit ainsi obtenu ne ressemble pas completement a l`original ni ne differe completement de l`original.

      • 번역, 차이의 글쓰기 - 말놀이 번역을 중심으로(Traduire, écriture basée sur le principe de différence)

        정혜용 ( Jung Hye-yong ) 한국프랑스어문교육학회 2016 한국프랑스어문교육학회 학술대회자료집 Vol.2016 No.10

        Ce travail consiste à réfléchir sur la nature de l'écriture nommée “traduction” à partir de l'analyse de la traduction des jeux de mots relevés dans Zazie dans le métro de Queneau. En effet, les jeux de mots sont souvent invoqués en faveur de l’intraduisibilité tant par les praticiens que par les théoriciens : si cette acrobatie langagière sert aux premiers à excuser leur incompétence, elle sert aussi aux derniers pour étayer le mythe de l’intraduisibilité. Or, si une mauvaise traduction produite par un mauvais traducteur prouvait l’intraduisiblité, une bonne traduction produite par un bon traducteur prouverait la traduisibilité tout autant : qu’elle aboutisse à l’intraduisiblité ou à la traduisibilité, la tentative d’élucider la question à partir de tels facteurs contingents est nécessairement faible dans le raisonnement. Le lien inséparable entre langue et pensée, «les visions du monde», la différence foncière entre langues, etc. servent souvent d’arguments aux partisans de l’intraduisibilité. Toutes ces idées qu’ils avancent sont tournées vers la non-conformité entre langues et entre cultures. Si la traduction est considérée comme production du même texte, la traduction ne surmontera jamais cet obstacle, soit la non-conformité langagière et culturelle que les tenants de l’intraduisibilité imposent comme condition initiale ; dans cette optique, la traduction, une tentative irréelle de rendre l’impossible possible, apparaît naturellement une écriture vouée à l’avortement Cependant, l’argument pour l’intraduisibilité peut devenir aussi l’argument contre l’intraduisibilité. C’est justement la non-conformité de deux langue-culturesqui donne la raison d’être à la traduction. Si deux langue-cultures se superposaient exactement, il n’existerait aucun espace entre deux langue-cultures où le sujet traduisant pourrait s’introduire et où son activité traduisante pourrait se déployer. La traduction, cette écriture particulière, n’est pas fondée sur le principe d’identité ni sur le principe de répétition. La traduction des jeux de mots qui dénie le principe du même montre d'une manière dramatique et extrême que la traduction est une écriture née de la différence, celle entre la langue de ce côté et la langue de l’autre côté, celle entre la culture de ce côté et la culture de l’autre côté, celle entre l’auteur et le traducteur, deux sujets écrivants. Le sujet traduisant ne répète pas le texte de l’auteur. En pénétrant et en se faufillant dans l’espace informe entre deux langue-cultures marqué par la différence fondamentale, le sujet traduisant tisse brin par brin pour produire sa propre texture. Le texte traduit ainsi obtenu ne ressemble pas complètement à l’original ni ne diffère complètement de l’original.

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